11 févr. 2017

Sabine Dardenne / J'avais 12 ans, j'ai pris mon vélo et je suis partie à l'école...


Auteur: Sabine Dardenne
Maison d'édition: Pocket
Année de sortie: 2004
Genre: Témoignage
Nombre de pages: 181

Synopsis: «Je suis l'une des rares survivantes qui aient eu la chance d'échapper à ce genre d'assassin. Ce récit m'était nécessaire et si j'ai eu le courage de reconstituer ce calvaire, c'est avant tout pour qu'un juge ne relâche plus les pédophiles à la moitié de leur peine pour «bonne conduite» et sans autre forme de précaution...»

Mon avis: Si j'ai voulu lire ce livre, c'est parce qu'il me faisait de l’œil depuis très longtemps. Ce n'est pas un récit qu'on veut lire tous les jours, mais j'avais besoin de cette lecture pour enfin comprendre la vérité sur cette sordide histoire s'étant passée alors que je n'avais que deux ans.

Le 28 mai 1996, Sabinne Dardenne est enlevée et séquestrée par Marc Dutroux alors qu'elle se rendait à l'école. Après 80 jours d'horreurs, enfermée dans sa cache à Marcinelle en Belgique, elle est enfin sauvée...

Tout le monde en Belgique connaît la tragique histoire de Sabine Dardenne et des autres victimes de Marc Dutroux. Je dois avouer que je n'aurais jamais pensé lire ce livre un jour et pourtant, j'ai décidé de me lancer parce que je voulais voir comment cette jeune femme a pu faire de son malheur une certaine force pour écrire son témoignage.
J'ai eu la gorge serrée tout au long de ma lecture, et retenir mes larmes. Elle a su me faire passer par toutes sortes d'émotions mais surtout la colère. Et une certaine admiration aussi.. parce qu'elle a malgré tout su continuer à vivre plus ou moins normalement et franchement, je l'admire énormément pour cela.

Ce fût une lecture absolument horrible dans un sens, mais je pense qu'elle était nécessaire, pour, comme elle dit, éviter qu'on ne relâche cette espèce, qui pour moi n'est pas humaine, de prison, simplement pour son comportement exemplaire derrière les barreaux. Le pire est de se dire que cela s'est produit dans la ville à côté de la mienne, et que je repasse très souvent devant cette maison de l'horreur... rien que d penser j'en ai des frissons.

C'est un témoignage bouleversant, mais à lire, vraiment.

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