Auteur:
Sabine
Dardenne
Maison
d'édition:
Pocket
Année
de sortie:
2004
Genre:
Témoignage
Nombre
de pages:
181
Synopsis:
«Je
suis l'une des rares survivantes qui aient eu la chance d'échapper à
ce genre d'assassin. Ce récit m'était nécessaire et si j'ai eu le
courage de reconstituer ce calvaire, c'est avant tout pour qu'un juge
ne relâche plus les pédophiles à la moitié de leur peine pour
«bonne conduite» et sans autre forme de précaution...»
Mon
avis:
Si
j'ai voulu lire ce livre, c'est parce qu'il me faisait de l’œil
depuis très longtemps. Ce n'est pas un récit qu'on veut lire tous
les jours, mais j'avais besoin de cette lecture pour enfin comprendre
la vérité sur cette sordide histoire s'étant passée alors que je
n'avais que deux ans.
Le
28 mai 1996, Sabinne
Dardenne
est enlevée
et séquestrée
par Marc
Dutroux
alors qu'elle se rendait à l'école. Après 80 jours d'horreurs,
enfermée dans sa cache
à Marcinelle
en Belgique, elle est enfin sauvée...
Tout
le monde en Belgique connaît la tragique
histoire
de Sabine Dardenne et des autres victimes de Marc Dutroux. Je dois
avouer que je
n'aurais jamais pensé lire ce livre
un jour et pourtant, j'ai décidé de me lancer parce que je voulais
voir comment cette jeune femme a pu faire de son malheur une certaine
force pour écrire son témoignage.
J'ai
eu la
gorge serrée
tout au long de ma lecture, et retenir mes larmes. Elle a su me faire
passer par toutes sortes d'émotions mais surtout la colère.
Et une
certaine admiration aussi..
parce qu'elle a malgré tout su continuer à vivre plus ou moins
normalement et franchement, je l'admire énormément pour cela.
Ce
fût une
lecture absolument horrible
dans un sens, mais je pense qu'elle était nécessaire,
pour, comme elle dit, éviter qu'on ne relâche cette espèce, qui
pour moi n'est pas humaine, de prison, simplement pour son
comportement exemplaire derrière les barreaux. Le pire est de se
dire que cela s'est produit dans la ville à côté de la mienne, et
que je repasse très souvent devant cette maison de l'horreur... rien
que d penser j'en ai des frissons.
C'est
un témoignage bouleversant, mais à lire, vraiment.
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