26 juil. 2017

Antoine Leiris / Vous n'aurez pas ma haine








Auteur: Antoine Leiris
Maison d'édition: Le livre de poche
Année de sortie: 2017
Genre: Témoignage
Nombre de pages: 122









Synopsis: «Antoine Leiris a perdu sa femme, Hélène Muyal-Leiris le 13 novembre 2015, assassinée au Bataclan. Accablé par la perte, il n'a qu'une arme : sa plume. À l'image de la lueur d'espoir et de douceur que fût sa lettre « Vous n'aurez pas ma haine», publiée sur Facebook quelques jours après les attentats, il nous raconte ici comment, malgré tout, la vie doit continuer. C'est ce quotidien, meurtri mais tendre, entre un père et son fils, qu'il nous offre.»

Mon avis: En lisant le résumé de ce livre, j'ai tout de suite eu envie de l'ajouter à ma PAL. Il n'y aura pas séjourné longtemps puisque je l'ai lu quasiment tout de suite après l'avoir acheté. Les attentats du 13 novembre en France m'ont profondément touchée et je savais que cette lecture allait tout autant me bouleverser.

Antoine nous décrit dans ce récit, l'horreur qu'il a vécue durant les attentats à Paris le vendredi 13 novembre 2015. Entre le moment où il a appris l'existence de ces atrocités, la mort de sa femme et le fait de reprendre goût à la vie, il nous livre un texte aux mots pudiques mais pas trop, qui ont su me transporter tout au long du livre. Beaucoup d'émotions se dégagent au fil des pages et je dois avouer que plusieurs larmes ont coulé pendant ma lecture. On se surprend à se mettre à la place de cet homme qui a vu sa vie s'écrouler en l'espace de quelques minutes seulement.

C'est un témoignage dur, certes, mais tellement nécessaire je trouve. Il fait passer un message important, qu'on ne cesse de se répéter au fil des horreurs que le monde vit à cause du terrorisme.

Antoine Leiris nous offre une leçon de vie qui nous fait plus que réfléchir et il nous fait changer notre vision des choses.

Ce fût un témoignage difficile à lire. Beau, mais très bouleversant.


"Notre coccinelle s'est posée sur le nez de la sorcière, elle avait une Kalachnikov en bandoulière et la mort au bout du doigt"

 

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